Le gouvernement a demandé au Conseil National du Numérique de lui adresser ses recommandations sur les questions de fracture numérique et d’inclusion numérique.Le Conseil National du Numérique organise une consultation pour échanger sur ce sujet à son siège. Le ticket d’entrée pour participer aux « vendredis contributifs » est la rédaction d’une contribution écrite préalable. Sur la forme je m’étonne que cette autorité n’ait pas mis en place un espace collaboratif, mais revenons au fond.
Définition de l’e-inclusion
Cette définition est celle issue du groupe de travail qui s’est déjà réuni une fois. A noter que l’e-inclusion est abordée sous son angle social, ce qui me paraît une bonne chose.
« Le groupe de travail propose de définir l’ « e-inclusion » comme « l’inclusion dans une société et une économie où le numérique joue un rôle essentiel ». Il s’agit d’uneinclusion sociale au sens large, y compris professionnelle, économique et citoyenne.
Si l’e-inclusion ne se rajoute pas à l’inclusion sociale ou économique, si elle n’en change pas la signification, en revanche elle en change les conditions et les moyens.
Nous considérons donc l’inclusion comme qualifiant le fait d’être un citoyen actif et autonome de la société dans laquelle il vit, où le numérique joue un rôle essentiel. »
Contribution de la Médiation Numérique
A lire les questions que pose le Conseil national du Numérique, il semble évident que les acteurs de la médiation numérique sont sollicités. Malheureusement, à défaut de représentation nationale, d’association susceptible de répondre collectivement, les contributions vont donc être rendues « individuellement » (espérons tout de même que deux ou trois acteurs s’accordent sur une contribution commune comme cela fut le cas pour l’appel lancé il y a quelques semaines). C’est à titre individuel que je vais apporter ma contribution à cette consultation en mettant en avant le rôle des Espaces Publics Numériques dans le cadre d’une politique publique d’e-inclusion.