Facebook a quinze ans et forcément cela nous fait prendre un coup de vieux.C ‘est en en effet le 4 février 2004 que Facebook a vu le jour. Fin 2008, il y avait 4 millions de Français utilisateurs du réseau social.Dix ans plus tard, Facebook revendique 33 millions d’utilisateurs mensuel actifs en France, soit un Français sur deux. Et chaque jour un Français sur deux se connecte au réseau social. Dans mon parcours de médiateur numérique, Facebook a été l’objet de beaucoup de sollicitations, de questionnements…dont certains demeurent encore…

Soyons amis

Avant Facebook nous avions quelques amis et depuis l’arrivée du réseau social nos amis se comptent par dizaines, par centaines voire même par  milliers. En fait nous avons tellement d’amis que nous faisons la différence entre nos vrais amis et nos amis Facebook, entre le réel et le virtuel.Et pour autant quand il s’agît de revendre une table basse sur Matketplace, le réseau d’amis virtuels ne l’est plus vraiment. Et pourtant quand nous apprenons par Facebook une « grande nouvelle » de notre meilleur ami on en vient à douter de l’amitié qui nous lie à lui. Pourquoi ne nous a t il pas téléphoné comme il y a vingt ans ? Que devient une relation privilégiée à l’heure de réseaux sociaux mondialisés ? Pouvons nous  encore avoir des amis ? Que valent nos amis que nous ne rencontrerons jamais ailleurs que sur les réseaux ?

Je t’aime moi non plus

Facebook c’est notre ami le plus fidèle. Celui qui en sait le plus sur nous-mêmes. Celui à qui nous confions tous nos bonheurs, toutes nos peines, tous nos espoirs, nos envies et bien plus encore. Facebook est notre parasite, il se nourrit de ce que nous lui donnons. Et plus nous lui donnons de matière, plus il nous est difficile de se défaire de son emprise. Des années de « je t’aime, mon non plus » à montrer, démontrer, décortiquer, analyser, voire, explorer….Et dans cent cinquante ans le web s’en souviendra. Ironie du sort Facebook me permet déjà de savoir qui sera le légataire de mon compte. Non content de me rappeler des souvenirs effacés, oubliés, le réseau social peut transmettre ma mémoire à des centaines d’amis. 

Que deviendrions-nous si le Géant bleu venait à fermer demain ? Serions nous encore amis ? Ou des  copains d’avant ?

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