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Dans l’univers des nouvelles technologies il y a toujours quelque chose de nouveau, “on n’arrête pas le progrès”. Cependant, parfois il est des avancées technologiques sur lesquelles on peut émettre un doute quant au progrès qu’elles représentent. Prenons par exemple le Global Postionning System plus connu sous son acronyme GPS.

Ne perdons pas le nord…

Bine sur, nous nous servons du GPS pour “calculer” nos trajets. En effet le GPS de positionner un objet (une personne, une information…) sur un plan ou une carte à l’aide de ses coordonnées géographiques, en temps réel. Autrement dit de savoir à tout moment où se trouvent un objet équipé d’un récepteur GPS. Par exemple, une société de livraison maritime pourrait équiper ses navires de ce système et ainsi surveiller en temps réel toute sa flottille. On utilise le GPS pour éviter les collisions entre navires ou pour repérer les naufragés. La précision de la localisation est de 5 à 15 mètres. Tout ça c’est très bien. Là où cela m’inquiète un petit plus c’est sur la dépendance que nous avons face à tous nos gadgets numériques. Sommes-nous capables de lire un plan ? Saurions nous trouver une boulangerie dans une ville inconnue sans avoir recours au service de géolocalisation ? Comment faisions nous “avant” ?

Parfois les présentations de certains services m’effraient :”grâce à notre plan interactif, il sera possible de trouver la boulangerie la plus proche de son domicile en trois clics” déclarait récemment un chargé de communication tout heureux de présenter son gadget à la presse. J’ai le sentiment que l’on favorise une certaine dépendance au numérique.  Il faut vite se précipiter sur son portable quand il sonne “au cas où c’est urgent”. Il n’empêche que l’urgence consiste le plus souvent à se demander où est l’interlocuteur et ce qu’il fait. Une certaine contradiction nous anime ainsi. Nous voulons surveiller (“t’es où ?”) sans être surveillés. Le GPS reste dans l’inconscient un outil pour flicer nos faits et gestes, des services comme Google Street View ou plus généralement la vidéo surveillance font bondir -à raison- les défenseurs des libertés publiques et dans le même temps nous jouons à collecter des badges sur foursquare en nous géolocalisant au Mac Do du coin ! Le propos n’est pas d’envoyer tous ces jouets hi-tech à l’auto dafé mais plutôt d’inviter à une utilisation plus raisonnée à défaut d’être raisonnable.

Bien que friand de certains applications, je reste encore capable d’aller jusqu’à mon cinéma préféré pour récupérer le programme de la semaine.Les services de géolocalisation apparaissent comme un secteur en devenir dans le domaine de marketing. Gregory Pouy dans sa présentation de Foursquare déclarait ainsi “enfin les marketers ont une solution pour lier leur campagne en ligne et les cinquante derniers pas jusqu’au magasin. Un peu plus loin dans le temps, c’était un créateur brésilien qui créait la polémique en insérant des capteurs GPS dans sa lingerie fine ! On imagine aisément les applications qui pouvaient être associées à cette collection.

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