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Le codage informatique semble s’imposer de plus en plus parmi les besoins de la société. J’ai le sentiment que les « coding school » se multiplient tout comme les activités de programmation dans les activités périscolaires par exemple. Je n’irais pas jusqu’à dire que l’on fait du code partout, mais en tout cas on en parle. Comment intégrer cette dynamique en tant que médiateur numérique ? Quel peut-être le rôle des espaces Publics Numériques ? Pour mieux cerner cette question, j’ai appris à coder. Je profite de la Code Week France pour vous faire part de mon expérience.

Passe ton code d’abord.

Il y a plusieurs intérêts à apprendre à coder. Le code est partout et essentiel à la compréhension d’un monde hyperconnecté. Développeurs, designers, chercheurs, experts des TIC sont désormais des postes clés dans de nombreux secteurs d’activité. Des connaissances de base en programmation feront bientôt partie des compétences numériques essentielles à chacun et chacune.L’argument économique est souvent cité en premier chef. Pour autant c’est ce billet de Candice qui m’a donné l’envie d’aller plus loin. « Apprendre à coder c’est apprendre à apprendre et c’est formater son cerveau à un nouveau mindset ».

Je n’ai pour ma part pas suivi six mois intensifs dans une école du code, mais j’ai suivi des cours en ligne pendant un mois sur la plateforme « Code Academy » tout en continuant à répondre à mes obligations professionnelles et personnelles. Bref, je n’ai suivi que dans cette période que 75% des cours HTML et CSS dire que j’ai appris à coder est un grand mot.

Coder et décoder

Si tu écris cette formule alors tu obtiens tel résultat. Si tu combines tel élément à tel autre tu parviens à tel autre résultat. Il y a d’une part une grande part de logique dans le code. Ceci dit la pédagogie me semble indispensable car le code ce n’est pas très « sexy ». Apprendre des formules, les appliquer cela me rappelle les cours d’écriture musicales. C’est une chose d’écrire juste, encore faut-il comprendre ce qu’on écrit. Le médiateur numérique aura tout sa pertinence pour introduire des éléments de Littératie. Je n’ai pas vu une seule ligne sur ce qu’était un serveur, ce qu’était le web et encore moins qui était Aaron Schwartz. Enfin l’ouvrage de référence du codeur se nomme « L’art du Code » ce qui positionne d’emblée le Code Informatique dans une dimension artistique. Là encore le parallèle avec la musique est évident, écrire juste est une chose mais toucher le public en est une autre.

Le code pour tous ?

L’idée de la semaine européenne est de montrer que le code est accessible à tous. En ce sens les médiateurs numériques peuvent être des relais naturels de cette manifestation. Cela pose une nouvelle fois la question de la formation des professionnels de la médiation numérique. De Scratch à Python en passant par le Html, l’Arduino et la robotique ce ne sont pas les langages ni les supports qui manquent d’autant que cette manifestation coïncide avec le temps des communs un autre enjeu d’importance pour les médiateurs numériques.

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