Super HerosChaque univers a besoin de ses super-héros, les mondes virtuels n’échappent pas à la règle. Dans ces univers virtuels, les médiateurs numériques apparaissent comme étant des super héros dotés de pouvoirs extraordinaires. Sous prétexte d’accompagner tous types de publics dans leurs usages de numériques, ils sont investis d’une mission sacrée : sauver le monde.

Super-pouvoirs

On pourrait imaginer qu’un médiateur numérique doive essentiellement faire preuve de pédagogie pour accompagner le public dans les usages des mondes virtuels. Dès lors, il paraît évident que la connaissance des mondes virtuels soit innée. Le médiateur numérique doit se faire arpenteur du web pour connaître les moindres recoins de celle-ci. Des services comme Pinterest ou Google Drive (pour n’en citer que deux récents) doivent déjà être intégrés à sa matrice dès leur arrivée. Mieux encore, le médiateur numérique doit voir dans le futur pour anticiper l’impact d’un évolution du web sur l’évolution de la société. Le célèbre web 2.0 est déjà rangé au placard des antiquités et le médiateur lui surfe sur le web 15.3 !

En accompagnant tous types de public, le médiateur numérique est également polymorphe. Il se mue tantôt en conseiller pour l’emploi,tantôt en animateur de centre de loisirs ou tantôt en éducateur spécialisé..Dans le champ de l’éducation spécialisée, il s’adapte aussi bien à un handicap moteur, qu’à tout types de handicap psychique sans négliger le public illettré ou les seniors.

Non content d’endosser plusieurs costumes, il pousse le mimétisme à sa perfection tel Jarod dans « le Caméléon ». Psychologue, juriste, officier de police, psychanalyste, programmeur informatique, conseiller client, assistant social, le médiateur numérique est tout à la fois.

Un super-héros masqué.

Comme Batman ou Superman, le médiateur numérique agît masqué. Rares sont les concitoyens à savoir qui il est vraiment et ce qu’il fait réellement. Le médiateur numérique agît le plus souvent dans l’ombre et comme dans tout bon comics qui se respecte doit se battre contre des super-vilains. Il n’est que rarement récompensé des efforts qu’il fait pour sauver le monde et doit, de plus en plus, faire face à des procès d’intention sur l’intérêt de sa présence.

Mais si le héros était amené à quitter la cité, qu’adviendrait il pour les citoyens dans les rues numériques ? Qui serait le guide du citoyen 2.0 ? Qui arpenterait la toile pour en saisir la substantifique composante est la rende accessible ? Vers qui se tournerait on pour comprendre les errements numériques de la jeunesse ?

 

Tags:

7 Responses

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *