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L’observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique a publié en ligne fin mars une étude révélant qu’un adolescent sur deux avait déjà visionné des contenus pornographiques sur internet. (voir l’étude complète). C’est un peu avant 15 ans que seraient visionnés les contenus X en moyenne, ce qui n’est pas sans poser question en terme de parentalité numérique.

L’OPEN ?

Alors j’avoue je n’avais jamais entendu parler de l’observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique avant cette étude.Si on peut partager l’émoi de cette étude, il convient de regarder qui parle. La page « à propos » de l’association nous apprend que c’est Thomas Rohmer qui en est le fondateur. Thomas Rohmer, n’en est pas à son coup d’essai sur cette question puisqu’il est membre de la Voix de l’enfant et qu’il a été également le Président de l’association Calysto. D’ailleurs en 2012, une étude de Calysto nous apprenait que 80% des jeunes avait été confronté à du porno (voir par exemple). Au-delà du passif de l’association Calysto (voir cet article), il n’en demeure pas moins que la question posée n’est pas sans intérêt.

De Doctissimo à Jacquie et Michel

Régulièrement des études se penchent sur l’influence du porno sur la vie sexuelle des français en général comme dans ce numéro de sciences humaines. Dans l’étude de l’OTEN, il me semble pertinent de relever que 44% des jeunes ont déjà essayé de reproduire des pratiques vues.Une étude en 2011 donnait la même proportion (40%) pour les adultes par ailleurs. Cependant, nous sommes ici dans des questions d’éducation à la sexualité biasée (sans jeu de mot) par les représentations de l’écran (dans lequel le rôle de la femme n’est que peu valorisé). On estime à environ 40% la part du porno dans Internet.Il est donc impossible d’y échapper. C’est à partir de là que la posture éducative prend le relai.

Bien entendu et sans vouloir diaboliser, il faut insister sur la nécessité d’accompagner physiquement la navigation des plus jeunes (dans l’esprit de la règle de Tisseron). Au collège se pose souvent la question du portable. En ce qui me concerne j’organise régulièrement des cafés parentalité numériques dans lesquels on pose des questions sans en attendre forcément de réponses. L’une des question de parents qui revient le plus souvent est : »à quel âge confier un téléphone portable à mon enfant ? » On échange nos avis et expériences sur le thème et l’animateur régule en donnant des éléments « incontournables » (la différence entre un portable et un smartphone, celle entre un Wikio et un Iphone etc…). Enfin on aborde les questions d’ados à travers leurs outils. Un petit tour sur Doctissimo ou forum ados nous montre qu’à l’heure d’internet il y a toujours des questions du type : « J’ai embrassé mon copain sur la bouche est-ce que je vais tomber enceinte ? ». cequi est dommage c’est que les réponses se cherchent du côté de Jacquie et Michel.

Ce type d’interrogation nous invite  à reparler sexualité  à mon sens et à rappeler la distance nécessaire qu’il convient de garder vis à vis des médias numériques. Il s’agît de rappeler que le porno c’est de la fiction.On peut aussi démonter le mythe Jacquie et Michel en s’appuyant sur ces  enquêtes de Snacth ou du Nouvel Obs.

 

 

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