L’improvisation cela ne s’improvise pas. Bon nombre d’improvisateurs ont cette maxime en tête. Effectivement un improvisateur ne se présente pas sur scène « sans rien ». Il s’entraîne dans des ateliers hebdomadaires avec ses partenaires de jeu. Entraînement et improvisation ne sont pas antinomique. En atelier, l’improvisateur apprend des techniques, des astuces, des ressentis qui vont justement lui permettre d’exercer en public. Échangez quelques mots avec des musiciens de Jazz et vous percevrez l’articulation entre entraînement et improvisation.
La préparation du coach
Autant l’improvisateur doit être prêt physiquement, mentalement et techniquement à jouer, autant le coach,lui, doit l’être deux fois plus. Cette préparation passe, par exemple, par la mise en place de fiches pédagogiques pour chacun des ateliers. Vous souvenez vous précisément de votre atelier du 12 octobre ? Des échauffements que vous avez faits ? De la manière dont les improvisateurs ont appliqué telle consigne ? La fiche pédagogique va vous permettre d’une part de donner du sens à votre atelier et d’autre part de vous servir de référence.
A titre personnel, j’aime travailler sur des séries d’ateliers en me fixant un objectif (voir le travail par objectifs). Ainsi je viens de débuter une série de sept ateliers dont l’objectif est de jouer une comédie musicale. Il paraît évident que pour parvenir à cet objectif cela nécessite quelques prérequis vérifiés en amont. Chacune des sept séances est articulée sur un aspect particulier. Chacune d’entre elle possède son objectif propre.
Voici un modèle que je vous propose :
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