Lancée par le Président de la République Emmanuel Macron le 29 septembre 2021, la commission «Les Lumières à l’ère Numérique» a été présidée par le sociologue Gérard Bronner.
Cette commission a regroupé 14 experts de spécialités différentes, réunis pour mesurer et comprendre les dangers que le numérique fait peser sur la cohésion nationale et notre démocratie afin de mieux y faire face.
La commission avait pour mandat d’établir de manière synthétique l’état des connaissances sur les désordres informationnels à l’ère numérique et sur les perturbations de la vie démocratique qu’ils engendrent et, deuxièmement, de proposer des recommandations pour y faire face. Les recommandations ne visent pas à éradiquer les désordres informationnels, mais à limiter la propagation des contenus qui nuisent à la vie démocratique, dissuader les comportements malveillants, sanctionner les pratiques illicites, améliorer la prévention des risques et renforcer la vigilance des utilisateurs.
Le rapport préconise de systématiser la formation à l’esprit critique et à l’EMI, d’une part pour les élèves et ce dès l’école primaire et jusqu’après le secondaire et d’autre part pour les enseignants en formation initiale et continue. Il recommande de renforcer pour ce faire de manière significative le réseau de référents et coordinateurs académiques dans ces domaines.
Par ailleurs il invité également à créer un continuum entre le temps scolaire, l’université, le monde culturel et le monde du travail et considérer que la formation à l’esprit critique et à l’EMI
concerne tous les citoyens en identifiant tous les moments sociaux propices à
proposer ce type de formations.
Gageons que ces recommandations seront suivies de faits et seront renforcées. Pour prendre connaissance du rapport, cliquez ci -dessous
> Cette commission a regroupé 14 experts de spécialités différentes, réunis pour mesurer et comprendre les dangers que le numérique fait peser sur la cohésion nationale et notre démocratie afin de mieux y faire face.
Cette phrase implique que nous sommes en démocratie et que la cohésion nationale soit toujours intact.
Je suis peut-être un dangereux complotiste mais pour moi c’est non pour les deux.
Dès lors le numérique peut-être vu comme un outil démocratique et donc de cohésion nationale.