Beton brutal.Sur de nombreux documents que je parcours est accolée une licence d’utilisation. Il y a parfois des indications qui laissent songeur.

Pas de pub !

Surtout ne parlez pas de cet article. Ne faîtes pointer aucun lien vers cet article sans que je vous en donne mon accord. Pour obtenir cet accord, vous aurez l’obligeance de m’adresser votre demande manuscrite par courrier postal.

Ne riez pas, c’est souvent la mention légale que je vois figurer sur des sites institutionnels de collectivité, à tel point que je me demande quel est l’intérêt de publier une information sur le web, si personne n’a le droit de la relayer. J’entends parfois que c’est la rigidité des textes, le côté administratif qui impose ses formules, pour autant du côté des licences libres, il y a aussi parfois quelques incohérences..

Permis de modifier

Une des licences que je vois le plus souvent du côté des licences libre est de permettre de réutiliser et de modifier l’œuvre originale (en citant son auteur en général). Quand il s’agît de modifier un original, parfois il faut tout recommencer. Ainsi en feuilletant des présentations en lignes, je peux trouver une présentation que je souhaite réutiliser. La licence attribuée m’autorise à le faire mais pas l’auteur de la publication, l’autorisation n’est que purement intellectuelle.  Nombre de fois, j’ai trouvé des présentations que je ne pouvais pas télécharger (cette option étant bloquée par le propriétaire du compte) ou publiées sous un format qui rendait le document non-modifiable (par exemple un fichier sous .pdf ou une présentation sous flash). Il me semble que l’on pourrait être cohérent entre les intentions et les faits.

Et dans le doute

Dernière catégorie de licence et pas des moindres, l’absence de licence. Il me semble bon de préciser qu’il n’est pas besoin d’être juriste de haut niveau pour préciser ce que l’on souhaite. Ce souhait peut apparaître dans une simple phrase, sans même mentionner des textes de lois, le tout est que cela soit facilement trouvable. C’est pour cela qu’en général, ces indications se retrouvent dans la rubrique « mentions légales » ou « à propos » ou en fin de document (la dernière diapositive d’une présentation). Ne rien dire, c’est tout interdire.

4 Responses

  1. Il est amusant (?) de constater que l’article est immédiatement suivi de la mention « Partager » (ici « Share this ») et des boutons de relais vers les réseaux sociaux. Outils qui sont ajoutés automatiquement par le système de publication / gestion de contenus.

    On peut donc imaginer qu’il y a des articles qui veulent limiter la diffusion par une mention écrite… qui sont suivi d’outils web 2.0 qui permettent de l’encourager…

    • Il doit y avoir des articles de cet acabit en effet. Tel n’est pas le cas de celui-ci, tu peux le partager vers « l’infini et au-delà »

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