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On ne compte plus les conseils donnés autour de la notion d’identité numérique et sur la prudence à confier à Internet des données intimes. Pour autant il est assez difficile de cerner les limites de cet intime. Aussi, plongeons dans un univers où l’intimité n’est guère présente pour tenter d’en cerner les limites : l’univers de l’exhibition virtuelle.
Conflits d’identité ?
Qu’est-ce qui fait de moi mon identité personnelle ? En quoi mon identité numérique peut elle influer sur mon identité réelle et vice et versa ?
Pour l’administration française dont je dépends, mon identité est fixée sur une jolie carte nationale d’identité. Par défaut, nous pourrions dire que tous les éléments qui figurent au recto de carte sont les éléments qui constituent notre identité. Nom, Prénom, date et lieu de naissance,une photo et bien sur les empreintes. Nous pourrions même penser que sans un de ses éléments, notre identité ne saurait que partielle. Une recherche sur internet m’a déjà révélé certains homonymes.
Sur le net mon identité peut se résumer à un pseudonyme et un avatar. Pendant longtemps j’ai fréquenté des forums, tant et si bien que lorsque je croise des gens rencontrés par le biais de ce forum ils m’appellent le plus souvent par mon pseudonyme. Le plus amusant c’est que mon avatar n’a aucun rapport avec mon véritable visage.
Là où, personnellement j’ai été bien inspiré c’est que je n’ai pas multiplié les pseudos selon les usages évitant, de fait, de devenir totalement schizophrène. Ce qui est intéressant de noter, c’est qu’au regard de l’administration mon identité numérique se caractérise par mon adresse IP. Là Hadopi devrait rapidement mettre en évidence les limites de ce positionnement.
Effeuillage Virtuel
Si nous recevons beaucoup de conseils quant à la gestion de notre identité numérique, nous avons rarement de matière sur les limites à ne pas franchir. Cela est bien naturel car les limites sont, sommes toutes, personnelles. Untel ne publiera pas les photos de son enfant alors que tel autre nous en publiera tous les mois…
Un site comme Stupidbook nous montre par l’exemple des débordements hilarants de stupidité. Au delà de ce qu’un moteur de recherche, un site, un réseau social peut collecter comme données me concernant, on peu surtout s’interroger sur la quantité de données fournie par mes propres soins …. car rappelons le, ne figure sur internet que ce que j’ai bien voulu y mettre. Nous devrions également prendre en compte d’une manière plus large notre environnement numérique. Si une ancienne Miss Paris peu gagner un procès pour “atteinte à la vie privée”, il n’en reste pas moins qu’elle a sa part de culpabilité à mon sens dans cette affaire. A l’heure du tout numérique, la volonté de poser nue devant son petit ami pour une séance privée relève de l’inconscience numérique. Il nous faut surveiller non seulement nos propres publications mais aussi et surtout l’usage numérique de nos proches. Rien de plus facile de saisir un appareil Photo Numérique pour effacer le cliché qui nous dévalorise. Pour éviter l’effeuillage virtuel, il est donc de notre intérêt d’endosser le rôle de médiateur numérique vis à vis de nos proches pour gérer au mieux notre identité numérique…
One response
Bien, mais l’identité numérique ne se limite pas à « ce que j’ai bien voulu y mettre », d’autres peuvent s’en charger…